Dr Taïga répondait à l’invitation de son homologue, le ministre de l’Agriculture, de la Pêche Maritime, du Développement Rural et des Eaux et Forêts du Maroc, Mohammed Sadiki qui a présidé les travaux de Tanger. Cette conférence ministérielle inaugurait la Semaine Africaine des Océans qui englobe une série de rencontres et d’échanges des ministres en charge de la pêche et de l’économie bleue et de hauts responsables sur les enjeux et les défis de la croissance économique que jouent les océans dans le continent africain, avec pour thème : « construire une base pour stimuler l’alimentation et l’emploi bleus dans le cadre d’une approche de développement de l’économie bleue ».
Le ministre de l’Elevage, des Pêches et des Industries Animales qui représentait le gouvernement du Cameroun, y a pris la parole pour saluer comme ses pairs, les différentes initiatives promues par le Maroc qui dynamisent la coopération sud-sud et la coopération triangulaire, notamment dans le secteur de la pêche, de l’aquaculture et de l’économie bleue, avant d’échanger en tête à tête avec son homologue marocain en vue de renforcer le partenariat stratégique autour des enjeux liés à la pêche durable, à l’aquaculture et à la protection des écosystèmes marins
Les 32 pays africains membres de la COMHAFAT dont 16 représentés par des ministres, ont pris l’engagement à œuvrer ensemble pour un avenir où l’économie bleue contribue à la prospérité du continent tout en préservant les écosystèmes marins, une économie bleue axée sur le développement des systèmes de production aquatique, la gestion durable des ressources marines
Les participants ont reconnu le rôle vital de l’océan pour la sécurité alimentaire, l’emploi et le développement économique de l’Afrique, et ont appelé à une gestion durable des ressources marines, en intégrant les priorités halieutiques et aquacoles dans les plans nationaux de développement. La conférence ministérielle de Tanger a permis de souligner l’importance de la lutte collective contre les menaces qui pèsent sur les océans, telles que la surpêche, la pollution et la mauvaise gouvernance, l’engagement à renforcer la recherche scientifique, l’innovation et les systèmes d’observation des océans pour une gestion durable des ressources marines ; et appellent à une contribution accrue de l’Afrique à la Décennie des sciences océaniques pour le développement durable et à l’Agenda 2063 de l’Union Africaine
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