Dans les eaux et sur terre...

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Nous sommes enthousiastes, et résolument engagés à communiquer avec pertinence, pour contribuer à une gestion responsable et durable des ressources halieutiques et animales.

Le Ghana a mis en place une Commission Économie Bleue bientôt opérationnelle, avec un
mandat étalé sur dix ans, et des pouvoirs élargis pour concevoir ses projets, mobiliser les
financements, recruter les personnels appropriés, trouver des partenariats extérieurs,
associer diverses parties prenantes (gouvernement, secteur privé, société civile, pouvoirs
locaux, universités…). Les clarifications de M. Fred Kwasi Antwi-Buadu, Conseiller au
Ministère des pêches, soulignent la nécessité d’anticiper sur les défis de cette structure :
capital humain insuffisant, infrastructures faibles, ressources financières limitées, politiques
non harmonisées avec les États voisins.
Ce souci d’harmonisation est également partagé par M. Kouadio N’Gandi Jean-Serge,
Conseiller Technique au Ministères des Ressources halieutiques et animales (MINRAH) de la
Côte d’Ivoire, pays qui «aspire à valoriser son espace maritime et les autres espaces
aquatiques continentaux et littoraux, en tant que source majeure de richesse nationale».
Pour ce faire, une stratégie nationale de l’EB est en phase exécutoire depuis 2023, pour une
période dix ans.
Architecture similaire à Sao Tomé-et-Principe, avec une Unité stratégique de l’EB, dirigée par
M. Carlos Quaresma Batista de Sousa, qui insiste sur l’accent apporté à la formation, dès
l’enseignement primaire, ainsi qu’à la sensibilisation, à travers les médias et les
organisations de la société civile.
«Pas d’économie bleue sans sécurité en mer», ainsi que le rappelle M. Jose Felipe Ondo Alo
Asu, Capitaine du Port de Bata, en Guinée Équatoriale. En prenant conscience du «destin
commun des États côtiers ou insulaires», ce pays déploie des ressources importantes pour
surveiller ses côtes, ainsi qu’une diplomatie permanente pour renforcer la coopération entre
les pays côtiers, harmoniser les lois, appuyer la recherche scientifique, collaborer avec les
acteurs multilatéraux.
L’épineuse question a été soumis aux des financements taraude bien sûr les esprits, les États
éprouvent de nombreuses difficultés à s’acquitter de leurs à la Commission du Golfe de
Guinée. M. Emmanuel Budu Addo, directeur financier de la CGG, a soumis pour examen, un
document sur les pistes de «financements alternatifs» de l’institution.

André Naoussi

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