Dans les eaux et sur terre...

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Nous sommes enthousiastes, et résolument engagés à communiquer avec pertinence, pour contribuer à une gestion responsable et durable des ressources halieutiques et animales.

Au terme de cet atelier de Mai 2025 à Luanda, pensez-vous avoir rassemblé les éléments
nécessaires pour élaborer une stratégie de l’économie bleue dans la région du Golfe de
Guinée ?
José Mba Abeso : Ces assises de Luanda sont les premières du genre dans la CGG pour
discuter de l’économie bleue (EB). Premier constat : tous les pays n’évoluent pas à la même
vitesse. Deuxièmement, l’EB est une préoccupation constante dans tous les États de la
région, ce qui constitue un grand motif d’encouragement. Les données partagées à cet
atelier seront consolidées, enrichies, et publiées en accès libre en ligne pour les
contributions complémentaires des États, des experts, voire du grand public.
L’on a relevé également le problème récurrent de l’harmonisation des moyens et des
politiques entre les divers États membres. Quelle stratégie allez-vous mettre sur pied
envers les autorités de ces pays ?
JMA : Je souhaite contribuer à secouer la conscience des dirigeants de notre région. La
colonisation est entrée en Afrique par la mer, nos ressources ressortent du continent par le
même canal. Il est donc impérieux de mettre nos forces en commun pour protéger et gérer
efficacement l’espace maritime, parce que la mer est un pilier de la souveraineté africaine ;
pour la défendre et la préserver, nous devons mettre nos forces ensemble. C’est le plaidoyer
que nous portons auprès des dirigeants de notre région. Nous appelons également leur
attention sur le fait qu’il n’y a pratiquement aucun navire africain saisi dans les actes de
pillage des ressources maritimes de notre continent ; tous viennent de l’extérieur du
continent.
Face au problème crucial du financement, avec les États qui sont rarement à jour de leurs
contributions, quelle est votre stratégie ?
JMA : Dans l’immédiat, nous avons un programme de tournée dans tous les États membres
de la CGG, pour rappeler les engagements et examiner ensemble les pistes d’un financement
durable. Nous explorons également les financements alternatifs, tels que ceux du
programme YARIS en Afrique, de l’Organisation maritime internationale, ou des partenaires
du secteur privé ; certaines promesses sont rassurantes.

Entretien mené par André Naoussi.

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