La Fondation pour la Justice Environnementale (EJF) salue la publication de la liste des navires autorisés à pêcher dans les eaux camerounaises et sous pavillon camerounais en haute mer en 2024.
« Il s’agit d’une première étape essentielle vers un océan sûr et durable. Cette amélioration significative de la transparence des pêcheries aura un impact immédiat, faisant progresser le Cameroun sur la voie d’une pêche durable, légale et éthique », peut-on lire dans un communiqué de l’EJF.
Cette publication des licences est une priorité de la Charte mondiale pour la transparence des pêches et peut être utilisée par les acteurs impliqués dans la surveillance participative au Cameroun, d’autres gouvernements, des entreprises et des ONG pour aider à éradiquer la pêche illégale des chaînes d’approvisionnement, ajoute l’EJF.
« Nous encourageons le gouvernement camerounais à agir rapidement pour consolider ces avancées en publiant régulièrement la liste et en l’inscrivant dans le cadre juridique et réglementaire du pays. La révision en cours de la loi régissant la pêche et l’aquaculture est une occasion opportune de le faire », a exhorté Steve Trent, PDG et cofondateur de l’Environmental Justice Foundation.

Selon l’EJF, les révisions juridiques offriraient en outre l’occasion de traiter d’autres réformes indispensables dans le secteur de la pêche au Cameroun.
Tout en saluant la décision du Ministère camerounais de l’Eau et de la Pêche, l’EJF exhorte le gouvernement à révoquer l’immatriculation des navires soupçonnés d’utiliser le pavillon camerounais comme « pavillon de complaisance ».
Le pavillon camerounais est actuellement utilisé comme « pavillon de complaisance » par des bateaux de pêche d’autres pays, sans que leurs activités soient surveillées de près. Cette situation continue de jeter une ombre sur les efforts du Cameroun pour lutter contre la pêche illégale dans le pays, regrette l’EJF.
« En franchissant cette nouvelle étape cruciale, nous pouvons contribuer à mettre un terme à la double tragédie liée à la pêche illégale – les violations des droits de l’homme et la destruction de l’environnement – et ainsi soutenir les populations et notre monde naturel commun. »
L’EJF réitère son engagement à continuer de travailler avec le gouvernement pour parvenir à une pêche durable.
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