« Un salon, c’est d’abord une plateforme pour mettre côte à côte les différents chênons du maillon à savoir les producteurs d’alevins, les producteurs d’aliments, les services, les financiers, les assurances et les acteurs eux-mêmes. Et le but de ce salon effectivement est de mettre en place une plateforme qui permet aux uns et aux autres de signer des contrats, des partenariats mais aussi d’apprentissage, les technologies, les innovations, le savoir-faire des uns et des autres pour que ceci soit partagé.
Donc nous sommes dans une plateforme d’échange d’expériences et de partage de connaissances. Nous pensons qu’après ce salon, l’aquaculture ne sera plus la même et elle l’aura changer de visage parce que nous avons beaucoup d’acteurs nouveaux qui sont en train de s’y intéresser à savoir les jeunes, les femmes et aussi des technologies adaptables type aquaculture familial, aquaculture en mer, maréculture, l’aquaculture en étangs, les bâches et les étangs de terre et le Maroc est là pour nous montrer l’exemple.
Tout est mis en œuvre pour que ça décolle car selon le décret du Premier ministre, un fond de facilitation dans le cadre du domaine agropastoral de 5,3 milliards de francs CFA, est disponible à la Beac, le Chef du gouvernement a également mis en place un fond de garantie de 1,5 milliards de francs CFA qui est aussi disponible. Les procédures de gestion de mise en place de conformité notamment le manuel de procédures est en cours de rédaction et nous pensons que les jeunes, les femmes et tous les acteurs ont droit à ce genre de financement, de garantie mais également de financement.
Je sors de l’Assemblée nationale où j’ai défendu tout à l’heure la loi sur la pêche et l’aquaculture, vous comprendrez tout aisément que la dimension législative et réglementaire se met également en place pour encadrer le secteur. Donc je crois qu’après ce salon quelque chose aura changé dans la configuration de l’aquaculture au Cameroun ».
Réaction du Ministre Délégué auprès du Ministre de la Justice Garde des Sceaux, Jean de Dieu Momo
« J’ai eu à élever les poissons à la maison, les silures et je me nourrissais de ça sans aller au marché. Alors imaginez qu’on puisse le faire de manière industrielle? Vous savez que le poisson qu’on mange chez nous, il est importé c’est Congelcam qui l’importe alors qu’on a la possibilité par exemple à Yabassi, dans le Centre, dans le Littoral et partout dans le Sud de faire un espace à la culture. Donc voilà j’invite les Camerounais à investir dans ce domaine-là ».
Il faut noter que le Salon est placé sous le thème : » Import substitution : l’Apport de l’aquaculture « , se tiendra du 02 au 07 décembre 2024 à Yaoundé, agrémenté par des panels thématiques, des formations, des expositions et des rencontres B2B entre autres. Il est placé sous le très haut parrainage du Président de la République, Monsieur Paul Biya.
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